Il existe peut être une solution : désarmer les marchés. Cela consiste, entre autre, à supprimer les paradis fiscaux qui "sont autant de zones où règne le secret bancaire, qui ne sert qu’à camoufler des malversations et d’autres activités mafieuses. Des milliards de dollars sont ainsi soustraits à toute fiscalité, au bénéfice des puissants et des établissements financiers. Car toutes les grandes banques de la planète ont des succursales dans les paradis fiscaux et en tirent grand profit. Pourquoi ne pas décréter un boycottage financier, par exemple, de Gibraltar, des îles Caïmans ou du Liechtenstein, par l’interdiction faite aux banques travaillant avec les pouvoirs publics d’y ouvrir des filiales ?"
Mais aussi à instaurer une taxe Tobin," du nom du Prix Nobel américain d’économie qui la proposa dès 1972. Il s’agit de taxer, de manière modique, toutes les transactions sur les marchés des changes pour les stabiliser et, par la même occasion, pour procurer des recettes à la communauté internationale. Au taux de 0,1 %, la taxe Tobin procurerait, par an, quelque 166 milliards de dollars, deux fois plus que la somme annuelle nécessaire pour éradiquer la pauvreté extrême d’ici au début du siècle"
Ces idées on notament été prôné par Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du "Monde Diplomatique".
Plus d'info sur : http://www.monde-diplomatique.fr/1997/12/RAMONET/9665.html