La France est au bord de la faillite, les rentrées fiscales sont inférieures aux dépenses courantes de l'Etat. Ce constat expliqué dans le récent rapport Pébrau (pardon pour l'orthographe) est de plus en plus partagé.
Conséquences : on parle de réforme de la fonction publique, de la sécurité sociale et du régime des retraites.
Pour autant, si l'on compare la France aux autres pays de l'OCDE, la productivité de la fonction publique est tout à fait honorable (à part l'éducation nationale et le fisc mais je n'en parle pas plus sinon ça va soulever une volée de protestations si violente qu'elle n'en sera pas crédible). La réforme des retraites a apporté des solutions à moyen terme et la question de la sécurité sociale est sans doute bien plus d'ordre culturel que législatif donc ne se résoud pas par décret. On pourrait en parler sur un autre poste.
Ce qui est honteux c'est que personne ne parle du coût de la fonction politique en France. Nous comptons plus de la moitié de la totalité des communes de l'Union Européenne, avec à chaque fois le coût du conseil municipal, de l'entretien des bâtiments, des frais de réception, des campagnes électorales, des complications pour prendre des décisions... en trainant des milliers de communes de moins de 100 habitants.
Tous les autres pays européens ont limité les communes à au moins 3000 habitants : les économies qu'entraineraient un tel regroupement en France seraient bien supérieures au déficit public actuel.
Même chose pour les conseils généraux qui entrainent des coûts faramineux en échange d'une efficacité politique très discutable.
Voilà donc mon plan pour sauver la France du déficit : se contenter de 3 échelons politiques. La commune (qui correspondrait aux communautés de communes et autres agglo actuelles), la région et l'Etat.